Marie Bochet débute le ski dès l’âge de 5 ans. A Sotchi en 2014, à PyoengChang en 2018 puis plus récemment à Pékin en mars 2022, elle accumulera les exploits pour devenir l’athlète française la plus titrée de l’histoire des Jeux Paralympiques d’hiver (8 titres et 1 médaille d’argent) à seulement 24 ans. En janvier 2022, à Lillehammer (Norvège), Marie Bochet décroche la médaille d’or de la descente puis en géant aux Championnats du monde de para sports de neige, ses 21ème et 22ème titres mondiaux.
« Le sport m’a permis d’apprendre à me connaître, à repousser mes limites et à m’adapter. A travers mon parcours, j’aimerais inspirer d’autres personnes en situation de handicap à se surpasser et à tout faire pour atteindre leurs objectifs. En montrant un autre visage du handicap, j’aimerais aussi que mon histoire contribue à faire évoluer les mentalités. Lorsqu’on y croit, tout est possible. »
Né dans le nord de l’Ouganda, Julius Achon OLY a grandi dans des conditions de vie très précaires avec ses 9 frères et sœurs. Alors qu’il n’avait que 10 ans, il a été recruté par des soldats de l’Armée de résistance du Seigneur, avec 14 autres enfants du même village, et il est resté 3 mois dans la brousse. Lorsqu’il s’est échappé, 9 de ses amis ont été tués par un avion de chasse et 6 d’entre eux sont rentrés chez eux.
Julius Achon OLY a commencé à participer à des compétitions à l’âge de 12 ans. Pour sa première compétition, faute de transports en commun, il a couru 75 km pour se rendre au stade. Grâce à une bourse, il a pu poursuivre ses études secondaires à Kampala et il a représenté l’Ouganda aux Championnats du monde juniors à Lisbonne en 1994. Comme il n’avait pas de chaussures adéquates pour courir, il a dû emprunter les chaussures à un participant kenyan et il a remporté sa première médaille d’or au 1500 mètres. En 1995, il a remporté une médaille de bronze aux Championnats d’Afrique à Harare, au Zimbabwe. Grâce à l’athlétisme, il obtient une bourse pour étudier en Virginie, aux États-Unis, et il participe aux Jeux olympiques d’Atlanta, en 1996, et de Sydney, en 2000.
En 2004, des soldats de l’Armée de résistance du Seigneur (LRA) dirigée par Jospeh Kony ont tué sa mère. C’est alors qu’il décide alors de s’occuper des orphelins de la guerre en créant l’Association Achon Ouganda. Après la fin de la guerre, en 2007, les ressources alimentaires faisant défaut, il décide de se lancer dans un projet agricole. Avec les germes du projet Love Mercy, venu d’Australie, les communautés ont pu envoyer leurs enfants à l’école, manger et payer les frais médicaux. D’autres projets ont suivi : Julius Achon OLY a construit un centre de santé du nom de sa mère, Kristina Health Center lll, il a investi dans des projets d’eau potable et il a apporté l’électricité à son village en devenant membre du Parlement en 2016.
Au fil des années, Mutaz Barshim s’est imposé comme un athlète exceptionnel. Lors des Jeux Olympiques de Tokyo 2020, il remporte la médaille d’or au saut en hauteur et décide de partager le podium avec Gianmarco Tamberi. En partageant la médaille d’or du saut en hauteur plutôt que de la mettre en jeu dans un barrage, il a envoyé un fort message d’amitié.
« L’amitié, le respect et l’excellence, valeurs essentielles de l’Olympisme, peuvent jouer un grand rôle dans la promotion des idées de solidarité, de non-violence, de tolérance et de justice. En tant qu’Olympiens, nous incarnons ces valeurs et nous pouvons les utiliser pour favoriser un changement social positif et la paix. C’est le message que nous avons voulu transmettre avec Gianmarco Tamberi, lorsque nous avons décidé de partager cette médaille d’or à Tokyo.»
Jean-Baptiste Alaize, Champion de la Paix, olympien etquadruple champion du monde de saut en longueur des moins de 23 ans, a été victime du génocide des Tutsi en 1994. Alors qu’il n’a que 3 ans, il est témoin du meurtre de sa mère, grièvement blessé par des coups de machette et laissé pour mort. Il survit miraculeusement mais doit être amputé du tibia. A 7 ans, il est adopté par Danièle et Robert Alaize et s’installe dans un village de la Drôme en France.
« A l’adolescence, le sport est devenu un exutoire, il m’a permis de me sentir libre. Grâce au sport, j’ai pris le bon chemin et j’ai pu dépasser les traumatismes de mon enfance. Chaque victoire est une revanche sur la vie. »
ADANLESSOSSI kokou est un jeune togolais de 30 ans passionné de sport en général et de rugby en particulier. Ancien joueur de l’équipe nationale de rugby du Togo, il est aujourd’hui éducateur et formateur d’éducateurs de Rugby. Il raconte son expérience.
« Depuis 2014 je fais partie de l’équipe éducative de Terres en mêlées Togo. Les valeurs nobles qu’incarnent le rugby m’ont toute suite donné envie d’être éducateur afin de transmettre ces valeurs aux futures générations. Le sport est maintenant reconnu par la communauté internationale comme un élément important participant à l’atteinte des objectifs de développement durable en ce sens qu’elle contribue entre autre à la paix à travers la tolérance et le respect qu’il préconise. Je perçois ce sacre comme une motivation supplémentaire, un indicateur qui prouve que l’éducation au développent par le sport impacte positivement la vie de nos communautés. Cela était déjà un fait avéré pour moi car au travers de mon engagement au sein de Terres en Mêlées je constatais quotidiennement l’évolution comportementale positive des jeunes togolais qui bénéficient de nos programmes. »
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