Abzèta Tondé est une institutrice burkinabè, elle enseigne depuis 18 ans.
Educatrice passionnée et passionnante, Madame Tondé comme l’appelle affectueusement ses élèves a rejoint l’équipe éducative de Terres en Mêlées il y a maintenant 5 ans pour dit-elle étendre son impact bien au-delà de la salle de classe.
Elle se remémore avec humour ces débuts laborieux avec le ballon de rugby, un sport qu’elle a découvert sur le tard mais avec lequel elle est aujourd’hui en parfaite harmonie.
Pour s’en convaincre il suffit de voir sa prestance lors des séances hebdomadaires d’éducation au développement par le sport (EDS) qu’elle anime en faveur de ses élèves.
Aujourd’hui elle arbore fièrement sa casquette d’ingénieur pédagogique de Terres en Mêlées après moultes formations sur des thématiques aussi diverses que celles de la paix, la confiance en soi, la communication et la coopération.
Convaincue du potentiel pacificateur du sport, elle confie que son engagement au sein de Terres en Mêlées s’est décuplé du fait de la détérioration du climat socio-politique de son pays le Burkina Faso en proie aux attaques terroristes depuis quelques années. Madame Tondé se dit surtout engagé en faveur du déploiement au Burkina du programme Alafia de Terres en Mêlées dont l’objectif est d’éduquer la jeunesse à la paix en utilisant le rugby comme vecteur d’éducation.
Sylvère Nsengiyumva est coordinateur du Peacemakers Project au Centre de Jeunes de Kamenge, au Burundi. Ancien athlète, il est Directeur technique de la Fédération d’athlétisme du Burundi depuis 2015.
« Ce que j’apprécie dans mon métier est, qu’au-delà des médailles et des podiums, les enfants apprennent à se respecter, à se connaître et retrouvent de la joie en jouant. C’est une autre école.
Du temps de l’école secondaire, j’étais passionné par le #football. Malheureusement, les enfants plus âgés nous chassaient du terrain et j’ai été forcé d’abandonner. Actuellement, quand je vois les enfants jouer ensemble, je m’en réjouis. C’est comme si je retrouvais quelque chose que j’ai perdu.
A mon sens, il faudrait davantage de volonté politique pour encourager les anciens sportifs, les entraîneurs et autres professionnels du sport à œuvrer à la promotion de la #paix par le sport. Il faudrait que les parents et les écoles comprennent que la pratique sportive et l’enseignement des valeurs du sport sont une nécessité absolue pour les enfants et non une perte de temps. »
Eliane Nsavyumukama est animatrice de paix du Peacemakers Project au Centre de Jeunes de Kamenge, au Burundi.
« Je suis passionnée de sport, et en particulier de handball, depuis l’école secondaire. Je joue dans un club qui s’appelle Rumuri. Mon rêve est de pouvoir entraîner des équipes féminines, tous niveaux confondus, et de continuer à sensibiliser les jeunes filles et les femmes à la pratique sportive. »
Le 8 octobre 2005, à Khartoum, la Côte d’Ivoire se qualifiait pour la première Coupe du monde de football de son histoire. Cette victoire intervient alors que la guerre civile fait rage et que les affrontements entre les partisans de Laurent Gbagbo et d’Alassane Ouattara ont fait des milliers de morts dans le pays. Depuis les vestiaires, Didier Drogba invite les joueurs de la sélection à se mettre à genoux et il lance un appel à tous les ivoiriens pour qu’ils déposent les armes et organisent des élections.
Catherine Moyon de Baecque est la première athlète française de haut niveau (lancer de disque et de marteau) à avoir brisé la loi du silence dans le sport, suite à des agressions sexuelles aggravées de la part de plusieurs membres de l’équipe de France d’athlétisme, lors d’un stage national.
En dépit de tout, pendant plus de 20 ans, Catherine a résisté, mené et gagné un combat historique, devenu universel, qui a ouvert la voie.
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